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Sauf mention contraire, toute image trouvée sur Internet appartient à son auteur et n'est pas utilisable ou modifiable sans son accord écrit. À partir du moment où, votre appareil en main, vous appuyez pour prendre une photo, vous en devenez l'auteur et elle vous appartient.
La facilité avec laquelle on trouve des images sur Internet peut vite faire oublier les règles élémentaires en matière de propriété intellectuelle. L’absence du nom de l’auteur amène souvent à conclure que l’image est libre de droit. Et pourtant, le droit d’auteur s’applique également sur Internet. Le graphisme d’un site web, les illustrations d’une newsletter ou d’un blog, les images publiées sur les réseaux sociaux, les photos de produits, les logos... Les images sont omniprésentes sur Internet.
Meme si leur utilisation n’a pas de finalité commerciale directe (animationd’un réseau social par exemple), leur reproduction est encadrée par la loi. Une société, un particulier utilisant une image sans l’accord de son auteur peut être condamnée pour contrefaçon et devoir des dommages et intérêts.
les outils de recherche inversée, notamment de Google ( images.google.fr ) permettent rapidement de retrouver l'auteur.e. d'une photo, et donc l'origine de celle ci... contactez moi ( Pierre ) si vous souhaitez utiliser mon "travail"...
ce n'est pas un cours de photo (sous marine, essentiellement) mais quelques conseils, après des milliers de photos, des centaines de vidéos, souvent ratées.
le chutier est plein, de prises floues, de sujets qui refusent de collaborer, de poser devant mon objectif.
il faut donc accepter de jeter beaucoup, de patienter et de laisser le temps aux poissons de vous accepter, donc d'amadouer le sujet
raisonnablement, il vous faudra préférer le statique (un oursin se déplace lentement) au frénétique (le barracuda en chasse)
1er/ le matériel : j'ai pris toutes mes photos, et quelques vidéos, avec une "bête" GoPro HERO3+ et son caisson 50m, associée à un phare Fa&Mi VideoRocket à 7 diodes, les deux reliés par l'accastillage GoPro fournis en standard (voir page matériel du site)
pas de filtres, pas de poignées, pas d'autres phares
moins on se charge, plus on est mobile et on se consacre sur l'essentiel : la prise de vue
2eme/ la recherche du sujet : pas de recettes, il faut juste regarder autours de soi, et regarder les autres plongeurs, attendre qu'ils aient quitté la scène, laisser le sable retomber et faire la photo, si elle le mérite.
3eme/ la couleur : si c'est pour faire du noir et blanc, autant rester sur la terre, mettre l'appareil en position N&B ! sous l'eau, les couleurs demandent à être allumées, et là, vous aller en prendre plein les yeux ! moi, je cherche les assemblages improbables; les gorgones bleues, les éponges mauves (allez voir les copains de la bio pour les identifications), le corail, les dalmatiens, la murène, la rascasse rouge, etc... et encore une fois, pas de filtres, pas de phares 50 000 W... l'éclairage spot est INTERDIT, sauf exceptions, il brule le sujet (et les yeux des poissons, et des plongeurs; privilégiez le phare vidéo, avec une lumière naturelle, diffuse, qui respecte couleur et relief
4eme/ le cadrage et la mise en scène : un sujet se cadre au centre, ou dans le sens de SA marche. si la rascasse va à droite, elle doit etre à gauche de votre prise de vue, et plutot entière; elle doit occuper une part raisonnable de la prise de vue (on ne regarde pas votre photo avec une loupe). Un contrejour d'une gorgone est superbe, surtout si vous y rajoutez un éclairage qui allume les couleurs; mais dans une grotte, évitez le phare, qui là aussi va allumer... toutes les particules, et transformer votre photo en scène de chute de neige.
n'oubliez pas de stabiliser l'appareil, en photo pour éviter le flou (vous n'avez pas beaucoup de lumière, et la vitesse de prise de vue ne fixe pas les objets, comme avec votre smartphones à la surface (et ne l'emmenez pas sous l'eau...), et en vidéo, très difficile à réaliser avec ce petit matériel. Pour la vidéo, soit vous investissez plusieurs milliers d'euros dans un matériel sophistiqué (et un esclave pour porter le dit matériel, vous assister sur le bateau, à la surface, sous l'eau, vous protéger, etc...) soit vous faite l'acquisition d'un petit logiciel de post stabilisation, et il y en a de réellement bluffant, comme Emulsio (français) sur iPad/iPhone ou ProDrenaline sur ordinateur...
n'oubliez pas le poids des vidéos, et si c'est pour un site internet... mieux vaut 20 belles photos, que 20s de vidéo approximative
si c'est pour monter et ensuite saouler vos copains, copines, parents, conjoint et conjointe, etc... essayez d'abord de vous stabiliser correctement, choisissez des sujets qui n'ont pas besoin d'etre éclairé (ou investissez dans le méga caisson, les phares, et les esclaves (en cinéma, on parle d'assistants)
on résume : un petit matériel, bien tenu, une plongée souple, calme, stabilisée, un éclairage diffus, assez puissant, mais compact, une caméra simple, facile à emporter, facile à trainer à l'eau, qui évite de créer des envies à la surface (vol...), des yeux de cineaste pour mettre en scene le sujet, qui n'en fera qu'à sa tête, un cadrage soigné, et accepter de rater 10 photos pour en avoir une, LA photo qui vous rappelle cette plongée.
et surtout, vous plongez pour découvrir un monde différent, pas pour utiliser votre matériel. Oubliez le, pour vous et vos camarades de palanqué...